Le tour d’Europe des capitales
Londres et Paris sont les deux capitales européennes où l’immobilier est le plus cher. C’est à Berlin que les prix sont les plus abordables.
Même si les prix y ont chuté depuis le pic de septembre 2007, « se loger à Londres reste deux voire trois fois plus cher que dans les autres capitales européennes ». Dans la capitale anglaise, le prix moyen du m² atteint 11.800 €. « A titre d’exemple, le prix moyen du m² à Rome [...] est de 4149 euros pour un logement neuf ou rénové et de 3547 euros/m² pour l’ancien. A Madrid, le prix moyen se monte à 3180 euros. A Berlin, enfin, ce prix moyen oscille entre 1000 € dans le neuf et 2100 € dans l’ancien. « Selon les professionnels, ces prix relativement faibles s’expliquent notamment par la situation économique de la ville, dont le taux de chômage est plus élevé que la moyenne nationale allemande, alors que le niveau des revenus est, a contrario, plus faible ».
Un niveau historique
Toutes ces capitales affichent un prix moyen du m² inférieur à celui d’il y a deux ans. Paris, en revanche ne cesse de battre ses records. « Le prix du mètre carré dépasse désormais les 7000 euros en moyenne. Un record historique.. Mieux, plus aucun des 20 arrondissements de Paris n’affiche un prix médian au dessous de 5000 euros/m2, même dans l’est, plus abordable. Le VIe arrondissement, le plus cher de la capitale, repasse la barre des 10.000 euros le mètre carré atteinte début 2008, que le IVe a lui aussi franchie ». Entre le 1er novembre 2009 et le 1er novembre 2010, les prix parisiens ont augmenté de 13,8 %. Sur l’ensemble du territoire, ils n’ont augmenté sur la même période que de 2,5 %. « Paris et l’Île de France sont des exceptions car il y a là-bas un déficit de l’offre ».
TVA en sursis
La TVA sur les travaux de rénovation restera à 5,5 %, au lieu de 7 % comme le prévoyaient des amendements qui ont été rejetés par les sénateurs ou retirés. Jean Arthuis, le président de la commission des finances, est pourtant des plus clairs : « Je veux prendre date, nous n’échapperons pas à un taux intermédiaire et nous avons tort de repousser l’échéance ». François Baroin, le ministre du Budget, se montre plus rassurant : « le gouvernement est défavorable à toute augmentation des prélèvements obligatoires [...] et nous avons besoin de stabilité ». Depuis son instauration il y a une dizaine d’années, le taux réduit de TVA pour la rénovation a, selon la Capeb, généré 3,8 milliards d’euros d’activité supplémentaire et permis la création de 40.000 emplois.